Ce samedi 23 avril, à la veille du second tour, un rassemblement antifasciste se tient à Lille. Le mot d’ordre ? Ni Macron, ni Le Pen, mais surtout pas Le Pen.
C’est un cortège compact mais motivé qui quitte Place de la République à 14 h 30, banderole et camionnette de la CGT en tête. Plusieurs organisations ont répondu présent à l’appel à manifester : la jeune garde le Lille, le CSP 59, les jeunes communistes ou encore des militants LFI.
Après avoir contourné le théâtre Sébastopol et en descendant la rue des postes, les premiers pétards, feux d’artifices et fumigènes entrent en action, les slogans qui résonnent : “et tout le monde déteste Marine le Pen”, “à bas l’état, les flics et les fachos”, sont les mêmes classiques indémodables : la manifestation bat son plein.
Juste avant d’arriver sur le marché de Wazemmes, un petit groupe de manifestants tente de se séparer et de partir en manifestation sauvage, sans être suivie par le cortège principal qui finit par recevoir des provocations homophobes : “La jeune garde c’est des PD” scandés par le petit groupe, qui finit rapidement par abandonner et se ranger dans la masse.
L’arrivée sur le marché se fait dans les fumigènes, les cris et les holas, pour finalement s’arrêter sur la place face aux halles. Le message est clair : ne pas se laisser abattre par les résultats du second tour et revenir encore plus motivées pour les prochaines manifestations. L’internationale qui résonne et les applaudissements des “siamo tutti antifascisti” parlent d’eux même : la lutte contre le péril fasciste se fera dans la rue, par le peuple.
L3 à l’académie ESJ et toujours accompagnée de mon fidèle boitier, je me spécialise sur les sujets politiques et sociaux. Vous pouvez me trouver aussi bien en manifestation qu’a errer dans les rues de Lille, mais toujours avec l’œil dans le collimateur !
Contra vim mortis non est medicamen in hortis — Против силы смерти в садах нет лекарств.
Ad usum proprium — Для собственного употребления.