Le premier tour des Ă©lections municipales a une drĂ´le de saveur, pour Julien Poix comme pour l’ensemble des Ă©lecteurs. Alors que le doute planait encore sur sa tenue la veille au soir, il sera finalement maintenu malgrĂ© les risques sanitaires liĂ©s au COVID-19.
La situation laisse Julien Poix, leader lillois de la France Insoumise, pantois. Pour autant, le prof d’histoire a Ă cĹ“ur de se promener de bureau de vote en bureau de vote, vĂ©rifier que le code Ă©lectoral est respectĂ©, et « soutenir les assesseurs ».
Lorsque les rĂ©sultats tombent vers 21h, il ne semble pas si déçu. « Dans ce contexte, on ne s’attendait pas Ă faire autant », dĂ©clare un militant.
Certaines affiches du collectif Décidez pour Lille ont été déteriorées. Julien Poix accuse, avec quasi-certitude, des partis adverses. Nicolas, son "chauffeur" d'une matinée, profite de ce tour des bureaux de votes pour réparer les dégâts.
Certaines affiches du collectif Décidez pour Lille ont été déteriorées. Julien Poix accuse, avec quasi-certitude, des partis adverses. Nicolas, son "chauffeur" d'une matinée, profite de ce tour des bureaux de votes pour réparer les dégâts.
Lorsqu'il arrive dans les bureaux de vote, Julien Poix s'efforce d'être poli. Il discute avec un électeur matinal. Ce dernier travail à Pôle Emploi. "On cherche toujours à réduire les services publics et là , d'un coup, c'est nous qu'on envoi au front".
Dans les bureaux de vote, Julien Poix et Nicolas tentent de sonder le taux de participation, heure par heure. Avec l'épidémie de coronavirus, ils s'inquiètent de l'abstention. Dès le début de la journée, Julien Poix se montre dubitatif. "Même si ça m'aurait fait mal de voir le premier tour annulé, après tous les efforts que nous avons déployé durant la campagne, je crois que ça aurait été beaucoup plus prudent."
C'est en sa qualité de "délégué" que Julien Poix visite les bureaux de vote. Il y est souvent bien accueilli. A chaque fois, il n'omet pas de se désinfecter les mains avec du gel hydroalcoolique. Hypocondriaque le Julien ? En tous cas, l'ambiance dans tous les bureaux est à la prudence : marquage au sol, gants, désinfectant...
C'est en sa qualité de "délégué" que Julien Poix visite les bureaux de vote. Il y est souvent bien accueilli. A chaque fois, il n'omet pas de se désinfecter les mains avec du gel hydroalcoolique. Hypocondriaque le Julien ? En tous cas, l'ambiance dans tous les bureaux est à la prudence : marquage au sol, gants, désinfectant... "Tout cela est etrange. On nous demande de commenter les resultats comme si tout etait normal, alors que rien ne l'est." De ses inspections dans les bureaux de vote a ses interviews dans les medias, suivi de la journee electorale de Julien Poix, candidat FI aux municipales 2020 de Lille.
Julien Poix, lorsqu'il n'est pas candidat insoumis, enseigne l'histoire/géographie au collège. Entre deux bureaux, il s'arrête quelques instants devant un plaque commémorative de la seconde guerre mondiale. "Voilà le prof !", plaisante Nicolas.
Au bureau de Fives, Julien Poix croise Violette Spillebout, la candidate investie par LaREM. lls passent à quelques mètres l'un de l'autre ; tous deux feignent de ne pas s'être vus. "On n'est pas fâchés, m'affirme-t-il, c'est seulement qu'on ne se parle pas vraiment."
Au bureau de Fives, Julien Poix croise Violette Spillebout, la candidate investie par LaREM. lls passent à quelques mètres l'un de l'autre ; tous deux feignent de ne pas s'être vus. "On n'est pas fâchés, m'affirme-t-il, c'est seulement qu'on ne se parle pas vraiment." "Tout cela est etrange. On nous demande de commenter les resultats comme si tout etait normal, alors que rien ne l'est." De ses inspections dans les bureaux de vote a ses interviews dans les medias, suivi de la journee electorale de Julien Poix, candidat FI aux municipales 2020 de Lille.
Julien Poix se rend également dans les beaux quartiers de Lille. Il sait que c'est ici qu'on relèvera les meilleurs taux de participation. "Mais ce n'est pas là qu'on va faire les meilleurs scores !", rappelle Nicolas en souriant.
Étudiant en journalisme et en science politique Ă Lille, je photographie essentiellement dans le Nord de la France. J’ai pu travailler pour Le Monde, The Guardian, Le Figaro, L’Obs, Marianne, France Inter, LibĂ©ration et d’autres, sur des sujets politiques et environnementaux.