Migraction, un groupe de bĂ©nĂ©voles qui agit depuis la crĂ©ation de la jungle de Calais en 2016 nous a permis de venir avec eux voir le fonctionnement de leurs actions. A la tĂŞte de l’organisation, Sophie, professeur de philosophie et Bamba, son mari. Les bĂ©nĂ©voles s’occupent de loger les migrants le temps d’un week-end, du samedi matin au lundi soir afin de leur permettre du repos le temps de quelques jours. Certains s’occupent du transport, d’autres de l’hĂ©bergement, sur la base du volontariat. Une vingtaine de bĂ©nĂ©voles s’affairent Ă la tâche d’organisation, essayant, week-end après week-end, de rendre la vie moins difficile aux hommes habitant Calais pour rejoindre l’Angleterre.
Usine chimique face aux tentes des migrants
Usine chimique face aux tentes des migrants
Bénévoles réunis avant la répartition des personnes dans les voitures et hébergements
Bénévoles réunis avant la répartition des personnes dans les voitures et hébergements
Doigt tendu vers l'espoir
Tous les hommes présents ont l'espoir d'être hébergé le temps d'un week-end.
La foule s'amasse autour des bénévoles
La foule s'amasse autour des bénévoles
Une bénévole parle aux migrants autour d'elle
Une bénévole parle aux migrants autour d'elle
Soleil, sourire et cigarillo
Soleil, sourire et cigarillo
Un migrant pointe Bamba du doigt pour attirer son attention
Un migrant pointe Bamba du doigt pour attirer son attention
Tous sur la pointe des pieds pour être visibles des bénévoles
Tous sur la pointe des pieds pour être visibles des bénévoles
Une grande fraternité entre les migrants est visible
Une grande fraternité entre les migrants est visible
Les bénévoles organisent le week-end
Les bénévoles organisent le week-end
La foule autour des bénévoles
La foule autour des bénévoles
Sophie s'adresse aux personnes autour d'elle
Sophie s'adresse aux personnes autour d'elle
Sourires et amitié
Sourires et amitié
Des débats s'animent autour des bénévoles
Des débats s'animent autour des bénévoles
Un homme fume sa cigarette Ă l'Ă©cart des autres
Un homme fume sa cigarette Ă l'Ă©cart des autres
Un migrant tient à me montrer les vêtements donnés par les bénévoles
Un migrant tient à me montrer les vêtements donnés par les bénévoles
Le départ se fait doucement pour les bénévoles et les migrants
Le départ se fait doucement pour les bénévoles et les migrants qui n'ont pas été placés pour le week-end après un long moment passé tous ensemble.
Etudiante Ă l’AcadĂ©mie ESJ en troisième annĂ©e. Vagabondant entre Paris, Lille et ailleurs.
Bonjour Guillaume,
Ravie que la série vous plaise.
En faisant ce reportage, je me suis posĂ©e la mĂŞme question que vous. J’en ai discutĂ© avec Sophie qui m’a expliquĂ© que ce n’Ă©tait pas un risque pour eux, en France. J’ai donc pris en photo uniquement les gens qui Ă©taient d’accord pour ĂŞtre photographiĂ©.
Bonjour
J’accueille ce WE. Je vous fĂ©licite vraiment pour ce magnifique tĂ©moignage. Une petite rĂ©serve toutefois : ne vaut-il pas mieux conserver l’anonymat pour les migrants ? Quel est vĂ´tre avis sur ce point ? Merci encore.