C’est un tĂ©moignage d’Ă©tudiant de plus que vous trouverez ici. Pas celui du plus dĂ©muni, ni du plus Ă plaindre, mais ce n’est pas un concours.
Depuis maintenant un an nous avons mis nos vies en pause. Le COVID-19 (je ne peux me rĂ©soudre Ă dire « la ») tue dans les hĂ´pitaux et EHPAD, mais il est aussi meurtrier dans nos tĂŞtes. Il dĂ©monte les fondations de nos amitiĂ©s naissantes, dĂ©capite nos projets et souffle sur les dernières Ă©tincelles d’espoir. Ce virus nous prend ce que nous avons de plus prĂ©cieux : notre temps, notre jeunesse, notre fougue et notre dĂ©sir d’agir. Mais pas de place pour tout ça dans les mĂ©dias : la rĂ©alitĂ© de nos hĂ´pitaux est dĂ©jĂ bien trop dure Ă assumer.
Quelques photos, un court texte plus ou moins poĂ©tique : c’est une rĂ©alitĂ© qui se dĂ©voile, le rĂ©cit d’une histoire au ralenti, invisible car elle ne se dĂ©roule que dans l’intime. Bienvenue chez moi.
Le temps s’Ă©tire en un jour constant
Lundimanche toute la semaine,
Mélancolie du confinement.
Mélodie de ma peine
Résonne sur les murs blancs
Pas de folie, d’Ă©merveillement

L3 Ă l’acadĂ©mie de l’ESJ
Photographe depuis dĂ©jĂ quelques annĂ©es, passionnĂ© d’argentique avent tout, et Sonyste malgrĂ© le bastion de Fujistes qu’est le collectif.