Pour les Ă©tudiants dĂ©racinĂ©s de leur campagne et parachutĂ©s dans une grande ville oĂą ils n’ont aucune attache, le confinement est un excellent prĂ©texte pour rentrer chez soi. C’est aussi une occasion de redĂ©couvrir le rayon d’un kilomètre autour de son domicile.
C’est exactement ce que j’ai fait. RentrĂ©e prĂ©cipitamment dans ma campagne bordelaise, je suis vite allĂ©e retrouver la forĂŞt de pins qui m’a vue grandir. Les chemins sont dĂ©serts. Le calme est seulement troublĂ© par des cris d’oiseaux dont je ne saurai donner le nom. Ă€ mesure que le soleil tombe et que la lune se lève, la brume fait son apparition. Pour la capturer avec une optique, il faut s’aventurer au milieu des prairies marĂ©cageuses et garnies de champignons.
Si vous avez un peu de chance, vous apercevrez peut-être sur un chevreuil ou un faisan. Si vous en avez moins, vous tomberez sur une vipère ou des sangliers (un conseil : restez calme et pas de mouvements brusques). Ce jour-là , un 31 octobre, je ne rencontrerai pas âme qui vive.

Étudiante en première annĂ©e Ă l’AcadĂ©mie ESJ Lille en licence science politique, je suis passionnĂ©e de photographie depuis de nombreuses annĂ©es. J’apprĂ©cie particulièrement le paysage, mais je m’intĂ©resse aussi aux portraits et au sport. Mon objectif en photo : rapporter des moments qui m’ont marquĂ©e et en retranscrire toute la magie.
Merci pour ton texte et tes belles photos qui font du bien . Tu as du talent. Regale toi avec et continue de nous en faire profiter. En outre je veux bien aussi un petit reportage sur ta ville etudiante de Lille que je ne connais pas. Ton regard de photographe saura nous envouter. Big bisous . Isa
ExpatriĂ© de ces terres depuis bien trop longtemps, ces images me replongent dans mon enfance ; elles retranscrivent pleinement le bien-ĂŞtre ressenti pendant mes plus belles annĂ©es. J’ai l’impression qu’il faut quitter cette rĂ©gion pour apprĂ©cier ces paysages a leur juste valeur, on n’a pas conscience de l’ importance que prennent ces forĂŞts et ces paysages, lorsqu’on a la chance de vivre proche de ces lieux. Merci Noa pour cette bouffĂ©e d’oxygène !
A admirer ces photos, on prend un tel plaisir que cela laisse l’impression que la brume dans nos tĂŞtes migre et est absorbĂ©e par celles des photos, bravo. Rico
Rien de mieux pour dissiper la brume du mal du pays qu’une brume vaporeuse du retour au pays!
Des photos « enveloppantes » à souhait!
Bravo Noa!
Continue!