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Lille ne vibre plus. Lille bourdonne.

Cela faisait longtemps que je n’Ă©tais pas revenu Ă  Lille, Ă  son universitĂ©. Et ce qui m’a marquĂ©, c’est le calme. Je vis en pĂ©riphĂ©rie de la MEL. Dans la « grande couronne ». Quand j’allais Ă  Lille, c’Ă©tait bruyant, joyeux, animĂ©. Aujourd’hui, le temps est long. Très long. Et le silence, assourdissant.

Mais avec du recul, c’est plus un bourdonnement. Celui de la fatigue, de la lassitude ; celui de la machine qui continue de tourner. Les gens n’ont qu’en tĂŞte le travail et le quotidien – l’imprĂ©vu et le loisir sont sorties des esprits. Ils se sont effacĂ©s parce qu’ils ont disparus de l’espace public. Lève-toi et taff en attendant le prochain confinement. François – du Collectif Gerda – qui habite au cĹ“ur de la mĂ©tropole m’a dit : « J’ai goĂ»tĂ© au sursaut de cet Ă©tĂ©, et je suis d’accord avec toi, Lille a perdu de son Ă©clat ».

Bref. Lille nous manque.

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