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« No justice, no peace »

Les manifestations contre les violences policières et le racisme se poursuivent. Le climat s’intensifie Ă  mesure des avancĂ©es du procès concernant la mort d’Adama TraorĂ© mais Ă©galement au fil des Ă©meutes amĂ©ricaines.

A Lille, ce sont plus de 2 000 personnes qui ce sont une fois de plus rassemblées pour dénoncer les crimes racistes et les violences policières.

La marche commence sur la place de la République à 19h. La foule est dense, quelques visages sont reconnaissables comme celui du député France Insoumise, Ugo Bernalicis par exemple.

Les manifestants scandent les chants « justice pour Adama » ou encore « Selom, Matisse, ThĂ©o et Adama ! On oublie pas, on pardonne pas ! ». La manifestation reste pacifique jusqu’Ă  son arrivĂ©e Ă  la gare Lille Flandres.

Les forces de l’ordre bloquent l’accès au centre ville. La tension monte entre manifestants et les autoritĂ©s pendant environ une demi-heure jusqu’Ă  ce que les premiers projectiles soient lancĂ©s, les premières lacrymogènes envoyĂ©es, les premières poubelles brĂ»lĂ©es.

La foule se disperse mais ne dĂ©serte pas la gare. Les affrontements avec les forces de l’ordre se poursuivent. Certains manifestants en viennent aux mains entre eux car certains veulent rester pacifistes quand d’autres incendient des poubelles. D’autres charges de CRS se succèdent faisant au moins une blessĂ©e.

Le pacifisme finit par s’imposer, de plus en plus de manifestants dĂ©cident de s’agenouiller devant les forces de l’ordre, avec le poing levĂ© en symbole du combat « Black Lives Matter ».

SĂ©rie commune de Valentin Maio, MaĂŻa Delcourt et Marthe Dolphin.

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